La loi de l'attraction,comment fonctionne-t-elle ? De quoi s'agit-il ? Attirer quoi, pourquoi, et comment ? Apprenez à vous en servir et à la faire fonctionner
Résumé : Père riche, Père pauvre – un livre qui :
Brise le mythe selon lequel il faut gagner beaucoup d'argent pour devenir riche.
Remet en question cette croyance voulant que votre maison est un actif.
Explique aux parents pourquoi ils ne doivent pas se fier au système d'éducation pour enseigner les rudiments de l'argent à leurs enfants.
Vous enseigne quoi enseigner à vos enfants afin qu'ils connaissent plus tard la réussite financière.
Cette édition comprend 9 sections de séances d'étude que vous pourrez utiliser comme guides pendant vos lectures, vos relectures, vos discussions et votre étude de cet ouvrage avec vos amis.
Auteure : Robert T. Kiyosaki
Nombre de pages : 336
Date de parution : 1 décembre 2017
Prix : 22€ (Broché) - 14.99€ (epub, mobi)
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Robert Kyosaki a remis en question et changé la perception de l'argent de millions de gens partout dans le monde. Avec des opinions qui vont souvent à l'encontre de la sagesse populaire, Robert Kyosaki est connu pour son franc-parler, son insolence et son audace. Il est considéré à l'échelle mondiale comme un défenseur passionné de l'éducation financière.
Bien connu comme l’auteur de Père riche, Père pauvre – l’ouvrage traitant d’éducation financière le plus prisé de tous les temps – Robert Kiyosaki a remis en question et changé la façon dont des dizaines de millions d’individus à travers le monde perçoivent l’argent. Entrepreneur, éducateur et investisseur, il croit que le monde a besoin de plus d’entrepreneurs qui créeront des emplois.
Avec ses opinions sur l’argent et l’investissement qui font souvent voler en éclats les idées reçues, Robert s’est gagné une réputation internationale grâce à son franc-parler, son audace et son courage, et il se passionne pour l’enseignement.
Robert et Kim Kiyosaki ont fondé The Rich Dad Company, une entreprise d’éducation financière. Ils ont également créé les jeux CASHFLOW. En 2013, l’entreprise a misé sur le succès mondial de ses jeux éducatifs pour lancer une plate-forme de jeu novatrice, mobile et en ligne.
Robert est considéré comme un visionnaire ayant le don de simplifier des concepts complexes – des idées relatives à l’argent, à l’investissement, à la finance et à l’économie – et il sait présenter son cheminement personnel vers la liberté financière d’une manière qui trouve une résonance chez un public de tout âge et de tout milieu. Ses principes fondamentaux et ses messages – comme « votre maison n’est pas un actif », « investissez pour générer un cash-flow » et « les épargnants sont des perdants » – ont déclenché une tempête et il a été critiqué et ridiculisé … uniquement pour avoir évolué dans l’arène économique mondiale au cours de la dernière décennie d’une manière à la fois dérangeante et prophétique.
Il affirme que le « vieux » conseil – allez à l’école, trouvez un bon emploi, économisez, débarrassez-vous de vos dettes et investissez à long terme dans un portefeuille bien diversifié – est dépassé en cette ère de l’information où tout change si rapidement. Sa philosophie et son discours remettent en cause le statu quo. Ses enseignements encouragent les gens à devenir financièrement éduqués et à jouer un rôle actif en investissant de manière à assurer leur avenir.
Auteur de 19 ouvrages, dont le best-seller international Père riche, Père pauvre, Robert a été invité par les médias du monde entier – de CNN, la BBC, Fox News, Al Jazeera, GBTV et PBS à Larry King Live, Oprah, People Daily, Sydney Morning Herald, The Doctors, Straits Times, Bloomberg, NPR, USA TODAY, et des centaines d’autres – et ses livres ont figuré en tête des best-sellers à l’échelle internationale pendant plus d’une décennie. Il continue à livrer son message et il inspire des auditoires partout dans le monde.
Parmi ses livres les plus récents, on compte Unfair Advantage : The Power of Financial Education et Midas Touch, le deuxième ouvrage qu’il signe avec Donald Trump. Son tout dernier livre, Why «A» Students Work for «C» Students est paru en 2013.
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Présentation du livre
- Une rétrospective, il y a 20 ans aujourd'hui
- Père riche, père pauvre
- Les riches ne travaillent pas pour l'argent (séance d'étude)
- Pourquoi enseigner l'abc du domaine financier (séance d'étude)
- Occupez-vous de vos propres affaires (séance d'étude)
- L'historique des impôts et le pouvoir des entreprises (séance d'étude)
- Les riches engendrent l'argent (séance d'étude)
- Travaillez pour apprendre, ne travaillez pas pour l'argent (séance d'étude)
- Comment surmonter les obstacles
- Lancez-vous ! (séance d'étude)
- Voulez-vous en savoir davantage ? Voici certaines choses à faire (séance d'étude)
- Dernières réflexions
- A propos de l'auteur
- Père riche, père pauvre, le quadrant du Cashflow
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Chapitre 1
Première leçon
Les riches ne travaillent pas pour l’argent
Les pauvres et la classe moyenne travaillent pour de l’argent. Les riches font en sorte que l’argent travaille pour eux.
«Père, peux-tu me dire comment devenir riche ? »
Mon père referma le journal du soir. « Pourquoi veux-tu devenir riche, mon fils ?
— Parce qu’aujourd’hui la mère de Jimmy conduisait leur nouvelle Cadillac et se rendait passer la fin de semaine dans leur maison de campagne. Jimmy emmenait trois de ses amis, mais Mike et moi n’avons pas été invités. On nous a dit que nous ne l’étions pas, car nous sommes des “enfants pauvres”.
— Ils ont dit ça ? » demanda mon père d’un air incrédule.
— Oui, ils l’ont dit », répliquai-je d’un ton peiné.
Mon père hocha la tête en silence, remit ses lunettes et continua la lecture de son journal. Je restai là à attendre une réponse.
Nous étions alors en 1956. J’avais 9 ans. Par un étrange coup du sort, je fréquentais la même école publique que les enfants de riches. L’industrie principale de notre ville était la canne à sucre. Les directeurs de la plantation et les autres personnes influentes de la ville comme les médecins, les propriétaires d’entreprises et les banquiers envoyaient leurs enfants à cette école élémentaire. Après la sixième année, leurs enfants étaient habituellement envoyés dans des écoles privées. Étant donné que ma famille habitait sur un certain côté de notre rue, je fréquentai cette école. Si j’avais vécu de l’autre côté de cette même rue, on m’aurait inscrit dans une école différente avec des écoliers issus de familles semblables à la mienne. Après la sixième année, ces derniers et moi-même devions fréquenter l’école secondaire publique. Il n’était pas question d’école privée pour eux ou pour moi.
Mon père finit par déposer le journal. Je voyais qu’il réfléchissait.
« Eh bien, mon garçon, commença-t-il doucement, si tu veux devenir riche, il te faut apprendre à faire de l’argent.
— Comment fait-on de l’argent ? lui demandai-je.
— Eh bien, réfléchis, mon garçon », dit-il en souriant. Ce qui signifiait : “Je ne t’en dirai pas plus” ou “je ne connais pas la réponse, ne m’en demande pas davantage.” »
La formation d’une association
Le matin suivant, je répétai les paroles de mon père à mon meilleur ami, Mike. À ma connaissance, Mike et moi étions les seuls enfants pauvres de l’école. Mike me ressemblait, car lui aussi fréquentait cette école par un singulier coup du destin. Quelqu’un avait délimité le territoire du secteur scolaire et nous avions abouti dans le même établissement que les enfants riches. Nous n’étions pas vraiment pauvres, mais nous nous sentions comme tels, car tous les autres garçons avaient des gants de baseball neufs, des bicyclettes neuves ; tout ce qu’ils avaient était neuf.
Nos parents assuraient nos besoins essentiels : nourriture, logement, vêtement. Guère plus. Mon père disait : « Si tu veux quelque chose, travaille pour te le payer. » Des choses, nous en voulions, mais les emplois étaient rares pour des garçons de neuf ans.
« Comment donc devrions-nous nous y prendre pour faire de l’argent ? demanda Mike.— Je ne sais pas, répondis-je. Mais veux-tu devenir mon associé ? »
Et c’est ainsi que ce samedi-là, Mike devint mon premier associé. Nous passâmes toute la matinée à échafauder des plans destinés à nous enrichir. Par moments, nous évoquions Jimmy et les autres, en train de s’éclater à sa maison de campagne. Cela nous faisait un peu mal, mais d’un mal bénéfique qui nous stimulait dans notre projet de faire de l’argent. Enfin, cet après-midi-là, un éclair de génie traversa nos esprits. C’était une idée que Mike avait puisée dans un livre de sciences. Très excités, nous échangeâmes une poignée de main et ce fut la naissance de notre entreprise.
Au cours des semaines qui suivirent, Mike et moi sillonnâmes notre quartier, frappant aux portes pour demander à nos voisins de bien vouloir mettre de côté leurs vieux tubes de dentifrice. Intrigués, la plupart des adultes acceptèrent avec le sourire. Certains voulaient en savoir plus long. Nous répondions : « Impossible de vous le dire. Secret professionnel. »
L’inquiétude de ma mère grandissait au fil des semaines. Nous avions choisi un coin près de sa machine à laver pour y entreposer notre matière première. Dans une boîte en carton qui avait jadis contenu des bouteilles de ketchup, notre petite provision de tubes de dentifrice prit de l’ampleur.
Un jour, ma mère en eut assez. La vue de ce monticule de tubes de dentifrice sales et déformés ayant appartenu à nos voisins, finit par la mettre hors d’elle. « Que faites-vous, les garçons ? Et ne me parlez pas de secret professionnel. Faites le ménage ou je mets tout ça aux ordures. »
Mike et moi l’avons implorée et suppliée de nous laisser faire, lui expliquant que nous aurions bientôt assez de tubes pour commencer la production. Nous l’avisâmes que nous attendions encore les tubes de quelques voisins qui achevaient leur dentifrice. Maman nous fit grâce d’une semaine.
La date du début de la production fut repoussée. La pression montait. C’était ma première association et une menace d’éviction planait déjà sur nous, par les bons soins de ma propre mère. Mike fut chargé d’inciter les voisins à utiliser plus rapidement leur dentifrice, leur rappelant les fréquents brossages recommandés par le dentiste. Je commençai à mettre sur pied la chaîne de fabrication.
Tel que prévu, la production commença une semaine plus tard. Lorsque mon père, accompagné d’un ami, voulut s’engager avec sa voiture dans notre allée, il se trouva devant deux garçons de neuf ans, opérant une chaîne de fabrication à plein régime. Tout était recouvert d’une mince couche de poudre blanche. De petits berlingots de lait, venant de l’école, étaient alignés sur une longue table et, sur notre gril Hibachi, des charbons de bois rouge vif dégageaient une chaleur ardente.
Père marcha prudemment vers nous, ayant dû garer la voiture au bas de l’allée, car la chaîne de montage bloquait l’accès à l’abri d’auto. En s’approchant, son ami et lui virent un bac de métal, posé sur des charbons de bois et dans lequel fondaient des tubes de dentifrice. À cette époque-là, le dentifrice ne se vendait pas dans des tubes de plastique, mais de plomb. Une fois la peinture brûlée, les tubes, jetés dans le petit bac de métal, finissaient par se liquéfier, et à l’aide des poignées de ma mère pour saisir un objet chaud, nous versions le plomb par un orifice pratiqué dans le haut des berlingots.
Les berlingots furent remplis de plâtre de moulage, comme celui qui s’était répandu partout avant d’être mélangé à l’eau. Dans mon empressement, j’avais renversé le sac et on aurait cru qu’une tempête de neige s’était abattue sur la région. Les berlingots servaient à mouler le plâtre.
Mon père et son ami nous regardèrent verser le plomb fondu par une petite ouverture pratiquée dans la partie supérieure du cube de plâtre de moulage.
« Attention », dit mon père.
Je fis signe que oui sans lever les yeux.
Une fois l’opération terminée, je déposai le bac de métal et je souris à mon père.
« Que faites-vous donc, les garçons ? demanda-t-il en réprimant un sourire.
— Nous suivons tes conseils. Nous serons riches, dis-je.
— Oui », dit Mike en souriant et en hochant la tête en guise d’approbation. « Nous sommes des associés.
— Et que contiennent ces moules de plâtre ? demanda mon père.
— Regarde. Ce devrait être une bonne fournée. »
Avec un petit marteau, je donnai quelques coups sur le joint d’étanchéité qui divisait le cube en deux. Prudemment, je retirai la partie supérieure du moule de plâtre et une pièce de plomb de cinq cents en tomba.
« Oh, non ! s’exclama mon père. Vous coulez des pièces de cinq cents avec du plomb.
— Exactement, dit Mike. Nous suivons vos conseils. Nous faisons de l’argent. »
L’ami de mon père éclata de rire. Mon père sourit et secoua la tête. Il avait devant lui, à proximité d’une flamme et d’une boîte de tubes de dentifrice vides, deux garçonnets recouverts de poudre blanche et souriant à pleines dents.
Il nous demanda de déposer le tout et de nous asseoir avec lui sur les marches de l’escalier. En souriant, il nous expliqua gentiment ce que le mot « contrefaçon » signifiait.
Nos rêves s’écroulaient. « Vous voulez dire que c’est illégal ? » demanda Mike d’une voix chevrotante.
« Laisse-les faire », dit l’ami de mon père. Peut-être exploitent-ils un talent inné. »
Mon père lui jeta un regard mauvais.
« Oui, c’est illégal, dit mon père doucement, mais vous avez manifesté une grande créativité et un esprit original. Continuez. Je suis vraiment fier de vous ! »
Déçus, Mike et moi demeurâmes assis en silence pendant une vingtaine de minutes avant de commencer à nettoyer tout ce désordre. Notre entreprise fermait, le jour même de son ouverture. En balayant la poudre, je regardai Mike et lui dis : « Il faut croire que Jimmy et ses amis ont raison. Nous sommes pauvres. »Mon père, qui était sur le point de partir, m’avait entendu. « Les garçons, dit-il, vous êtes pauvres seulement si vous capitulez. Ce qui compte le plus, c’est que vous êtes passés à l’action. La plupart des gens s’en tiennent aux paroles et au rêve d’être riches. Vous avez agi. Je suis très fier de vous. Je le redis. Continuez. N’abandonnez pas. »
Mike et moi gardions le silence. C’était de belles paroles, mais nous n’étions pas plus avancés.
« Alors pourquoi n’es-tu pas riche, père ? demandai-je.
— Parce que j’ai choisi d’être professeur. Les professeurs ne se préoccupent pas vraiment de devenir riches. Seul l’enseignement nous importe. Je souhaiterais vous aider, mais je ne sais vraiment pas comment faire de l’argent. »
Mike et moi reprîmes notre nettoyage.
« J’ai une idée, dit mon père. Si vous voulez apprendre à devenir riches, je ne suis pas votre homme. C’est ton père qu’il faut voir, Mike.
— Mon père ? demanda Mike, intrigué.
— Oui, ton père, répéta mon père en souriant. Nous avons tous deux le même banquier et il ne tarit pas d’éloges sur lui. Il m’a souvent parlé de son intelligence remarquable lorsqu’il s’agit de faire de l’argent.
— Mon père ? répéta Mike, étonné. Alors pourquoi n’avons-nous pas une belle voiture et une belle maison, comme celles des enfants riches à l’école ?
— Avoir une belle automobile et une jolie maison ne signifie pas nécessairement que vous êtes riches, ou que vous savez comment le devenir, répliqua mon père. Le père de Jimmy est à l’emploi de la plantation de canne à sucre. Il n’est pas très différent de moi. Il travaille pour une entreprise alors que moi je suis au service du gouvernement. Son automobile est fournie par son employeur. Avec les difficultés que connaît la plantation, le père de Jimmy risque de tout perdre. Pour le tien, c’est différent, Mike. Il semble être en train de se bâtir un empire, ce qui fera de lui un homme très riche dans quelques années. »
Cela nous fit retrouver notre enthousiasme. Redoublant d’énergie, nous commençâmes à ranger le désordre occasionné par la mise sur pied de notre première entreprise, maintenant défunte. Tout en nettoyant, nous décidâmes quand et comment nous parlerions au père de Mike. Comme il travaillait de longues heures et rentrait tard à la maison, cela compliquait les choses. Son père était propriétaire d’entrepôts, d’une entreprise de construction, d’une chaîne de magasins et de trois restaurants. C’étaient les restaurants qui le retenaient tard au travail.
Mike rentra chez lui en autobus une fois le ménage terminé. Le soir même, il parlerait à son père pour lui demander de nous apprendre à devenir riches. Mike promit de m’appeler après lui avoir parlé, même à une heure tardive.
Le téléphone sonna à 20 h 30.
« D’accord, dis-je, samedi prochain. » Et je raccrochai. Le père de Mike nous accordait un rendez-vous.
Samedi matin à 7 h 30, je pris l’autobus en direction du quartier pauvre de la ville.
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